Nous avons fait évoluer le sachet Minigrip Original en version PCR (Post-consumer recycled).
Pratique et robuste, il est utilisé et réutilisé pour le transport, le rangement, la préservation ou encore le stockage. La gaine et la fermeture sont extrudées ensemble au sein de la même filière, évitant ainsi d’avoir à souder ultérieurement le zip sur le film, ce qui assure une robustesse et une esthétique inégalées. L’utilisation d’une seule matière, le polyéthylène, permet au sachet d’être recyclable dans son intégralité.
Nous avons mis au point la version PCR, qui contient au moins 30% de recyclé post-consommation, ce qui permet à notre sachet Minigrip d’être recyclé en plus d’être recyclable.
Avec son système d’extrusion unique, le sachet Minigrip PCR connaît quelques imperfections visuelles mettant ainsi en évidence la présence de recyclé PCR.
Pourquoi cette innovation ?
Aujourd’hui, le sachet plastique est indispensable pour certains usages grâce à sa résistance et à ses barrières protectrices ou de préservation. La gamme PCR répond à cette demande de sachets plastiques refermables, dans le respect du développement durable.
La fabrication de la gamme Minigrip PCR est en adéquation avec les exigences de notre marché et les nouvelles réglementations environnementales. En plus de préserver les ressources naturelles et de lutter contre les déchets sauvages, le recyclage mécanique (dont est issu le recyclé incorporé) est la fin de vie ayant le plus faible impact environnemental. Le recyclage évite l’incinération et/ou l’enfouissement des déchets plastiques.
Quelle est notre démarche ?
Notre service R&D travaille sur la formulation des matières plastiques et des additifs que nous pouvons utiliser dans la fabrication de nos sachets. La complexité pour la fabrication des sachets Minigrip PCR est de ne pas avoir de trous lors de l’extrusion de la gaine polyéthylène recyclé, ainsi que d’extruder une fermeture conforme contenant plus de 30% de recyclé en même temps. Pour cela il est nécessaire de sélectionner la bonne source de PE recyclé et de créer la bonne formulation, le bon dosage de granules plastiques. Une fois la bonne composition créée pour la sacherie neutre, nous avons étoffé notre gamme Minigrip PCR en ajoutant du colorant ou des additifs permettant d’obtenir des propriétés anti-UV ou antistatique. Le développement et la fabrication de ces sachets ont été réalisés exclusivement en interne.
A quel secteur le Minigrip PCR est-il destiné ?
Les sachets Minigrip PCR sont destinés à tous les secteurs ne nécessitant pas de contact alimentaire : Mode et textile, Industrie, Bricolage.
La solution PCR est adaptée à toutes les gammes Minigrip : antistatique, anti-UV, opaque, neutre avec ou sans zone d’écriture et de différentes épaisseurs (de 60 à 100 µm).
Quel(s) sont les bénéfices/avantages ?
Un sachet plus respectueux de l’environnement.
Une éco-contribution plus faible à payer pour la mise sur le marché de l’emballage en France (une prime importante est en effet déduite de la taxe CITEO grâce aux 30% minimum en recyclé PCR dans ces sachets).
La mise à disposition de sachets refermables, réutilisables, recyclés et recyclables.
Qu’est-ce qui distingue l’innovation de l’offre existante ?
Les sachets Minigrip sont des incontournables de la sacherie flexible. Réalisés en mono-matière PE (polyéthylène), ils sont recyclables à 100% et sont réutilisables grâce à leur système de fermeture intégré directement lors de l’extrusion. La nouvelle offre PCR, répond aux nouvelles exigences du marché en termes d’incorporation de recyclé post-consommation, tout en conservant la recyclabilité et la réutilisabilité de la gamme Minigrip Original. Cette gamme contient au moins 30 % de PE recyclé post consommation.
Pour débuter cette année en beauté, nous avons le plaisir de vous présenter en avant-première le nouveau logo ainsi que la nouvelle charte graphique du Groupe FLEXICO !
Soucieux de l’environnement, du marché, des nouvelles lois et réglementations sur l’économie circulaire, nous souhaitons engager nos clients vers une démarche d’éco-responsablilité.
ont été les premières étapes de ce plan, en proposant des produits éco-responsables. En tant qu’acteur éco-responsable pleinement engagé dans l’économie circulaire, nous allons plus loin en signant notre engagement pour l’environnement et la responsabilité sociale via notre nouvelle charte graphique.
Les partis pris : Cette nouvelle identité exprime notre engagement dans une démarche éthique. Cette démarche traduit notre responsabilité sociale vis-à-vis de l’environnement, de nos collaborateurs et de nos relations avec nos clients, fournisseurs et partenaires sous le signe de la transparence. Nous avons souhaité intégrer dans notre logo, le mot « Group » pour signifier la dimension internationale de l’entreprise. Sa couleur verte en relation avec notre engagement environnemental et une nouvelle signature : Ethical packaging solutions. Ces quelques mots sont le reflet de notre engagement dans une responsabilité sociale globale.
Le CFIA (Carrefour des Fournisseurs de l’industrie Agroalimentaire) est depuis 1997 le salon référent de l’Agroalimentaire en Europe !
Durant ces trois jours se réussissent des sociétés de toutes tailles avec une offre répartie en 3 pôles : Ingrédients & PAI / Équipements & Procédés / Emballages & Conditionnements. Positionné au cœur de la Bretagne et étant la première région agroalimentaire européenne ; le salon CFIA de Rennes possède une position stratégique.
Le CFIA est une vitrine de produits et solutions de qualité pour toutes les filières des IAA (Industries Agroalimentaire). Incontestablement, il est l’évènement agroalimentaire de l’année vous proposant une vision 360° du secteur. Vous y trouverez une offre de qualité englobant les fournisseurs spécialisés pour toutes les étapes de la production.
Cette 24ème édition qui se tiendra les 9, 10 et 11 Juin 2021 au Parc Expo Rennes.
Flexico® sera présent au salon CFIA Rennes au Hall 9 (Emballages & Conditionnement). Nous vous invitions à venir nous rencontrer sur le stand E40 et découvrir notre gamme de solution complète allant du profil de votre packaging jusqu’au système de conditionnement de vos produits. Nos équipes commerciales seront heureuses de vous recevoir et de discuter avec vous pour trouver des solutions répondants à vos besoins.
N’oubliez pas de télécharger votre badge gratuitement sur le site du CFIA : Mon bagde visiteur
La loi sur l'économie circulaire a été adoptée le 8 janvier 2020. La presse et les écologistes ont longuement tergiversé sur l'échéance de 2040 censée figurer la fin des plastiques à usage unique. Une première phase prévoyait l'arrêt de la mise sur le marché des...
La démarche éco-responsable de Flexico est une source d’innovation constante pour notre entreprise. Nous cherchons en permanence à améliorer nos produits, diminuer les coûts et l’impact sur l’environnement. Depuis 60 ans, notre sachet réutilisable Minigrip® fait le bonheur des sociétés de tous les secteurs d’activité comme des consommateurs. Loin de nous satisfaire d’un tel succès, nous avons cherché comment le faire évoluer pour répondre aux exigences de nos clients et de la planète. Notre recherche constante d’amélioration nous a permis aujourd’hui de proposer un Minigrip® Biosourcé réutilisable, recyclable, éco-responsable, fabriqué en France et ce, au même prix que son grand frère : le sachet Minigrip® !
Savoir améliorer un succès…
Le sachet réutilisable Minigrip® est un des produits les plus vendus de nos gammes, avec plus de 300 millions de pièces fabriquées sur la seule année 2019 ! Imaginez depuis 60 ans combien de sachets circulent dans le monde. Vous avez certainement eu entre les mains l’un de nos sachets réutilisables !
Au fil du temps, nous avons renforcé la robustesse et la qualité du produit. Nous avons le sens des finitions pour satisfaire une clientèle exigeante :
un procédé d’extrusion unique qui garantit la transparence ;
une fermeture irréprochable, même après plusieurs utilisations, pour mettre à l’abri vos produits de toutes les contaminations extérieures ;
un sachet décliné en plusieurs épaisseurs pour répondre à tous les besoins, y compris l’alimentaire ;
une ouverture pratique ainsi qu’une prise en main facile.
Sa fabrication mono-matière permet d’obtenir un produit 100 % recyclable. Ce n’était pas si simple compte tenu des impératifs de fermeture, de solidité et de sécurité. Notre département Recherche et Développement a innové pour parvenir à ce résultat.
Les qualités de notre produit ont conquis les entreprises et, à travers elles, les consommateurs. Toutefois, nous avons voulu aller plus loin et ne pas nous reposer sur les lauriers de ce succès. Nos équipes ont donc cherché des alternatives, testé de nouvelles matières premières, confronté leurs idées et leurs projets jusqu’à l’aboutissement du Minigrip® Biosourcé !
… pour élaborer un emballage d’excellence !
Les enjeux environnementaux nous concernent tous et nous percevons davantage l’urgence chaque jour, au gré des mauvaises nouvelles écologiques, de la multiplication des catastrophes naturelles et de l’accroissement des événements anormaux !
La feuille de route pour l’économie circulaire est une des mesures gouvernementales incitatives. Elle demande notamment d’incorporer davantage de matières premières issues du recyclage dans chaque produit tout en assurant leur qualité, leur traçabilité et la sécurité des citoyens.
Ainsi, nous innovons afin d’anticiper ces futures obligations. Notre objectif est d’aider chaque entreprise à viser 100 % de plastique recyclable d’ici 2025 et la fin du plastique à usage unique avant 2040. Le plus tôt sera le mieux pour nous tous, en particulier pour les poissons de nos océans.
Nous avons donc cherché à créer un sachet non seulement recyclable et réutilisable mais également éco-responsable. Il s’inscrit ainsi dans les prescriptions de la loi sur l’économie circulaire. Fabriqué à base de canne à sucre, une matière naturelle et renouvelable, le Minigrip® biosourcé est certifié par deux organismes et bénéficie du label cyclos-HTP et du label Tüv Austria OK biobased. L’un certifie que l’emballage est recyclable et l’autre qu’il contient un pourcentage de matière première renouvelable (% biosourcé).
Chez Flexico, nous avons conscience que les enjeux environnementaux et les enjeux économiques doivent aller de pair. En effet, dans une consommation mondialisée, il est utopique de vouloir sauver la planète uniquement à l’échelle de la France ou de l’Europe. Répondre aux enjeux de développement durable sans créer des difficultés supplémentaires pour les entreprises, sans augmenter les distorsions de concurrence, en restant compétitifs. Voilà pourquoi le Minigrip® Biosourcé est proposé à un prix identique à celui du Minigrip® Original.
Et pour rester cohérent jusqu’au bout de notre démarche, le sachet Minigrip® Biosourcé est bien évidemment toujours fabriqué en France ! L’éco-conception et les préoccupations environnementales sont étroitement associées avec le bilan carbone total des produits. Aussi une fabrication lointaine et un long transport pour voir arriver l’emballage jusqu’en Europe seraient dénués de bon sens. Vous avez certainement déjà eu un sachet Minigrip® entre les mains : lors d’achat de petits objets de bricolage ou de loisirs créatifs, lors d’un séjour à l’hôpital, etc. Surveillez l’arrivée prochaine du tout nouveau Minigrip® Biosourcé !
Le secteur de l’emballage est un des secteurs où l’innovation est très présente, pour s’adapter en permanence aux attentes des consommateurs et des marques. Imagination, technologie et optimisation ont encore une place importante. Alors quelles sont les grandes tendances dans le secteur de l’emballage ? Quelles spécificités en France par rapport au reste du monde ? Plusieurs grandes tendances s’installent depuis plusieurs années : des emballages respectueux de la planète, utiles et sécurisés qui offrent une transparence.
Tendance de l’emballage N°1 : le respect de la planète
Le respect de la planète, la consommation raisonnable, la lutte contre le réchauffement climatique ne sont plus des tendances mais des prérequis pour les consommateurs. Nous sommes passés de la simple prise de conscience du problème à la volonté de le résoudre, individuellement et collectivement.
Or, l’emballage est le support idéal pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs grâce à l’innovation. Concrètement, cela se traduit par :
une diminution des emballages superflus avec moins de matière, un poids plus léger pour le transport, un stockage facilité ;
une éco-conception, des matières premières bio, une chaîne de production maîtrisée ;
une durabilité avec des emballages recyclés et recyclables.
Dans ce domaine, les entreprises doivent encore faire preuve de pédagogie. Ainsi plus de 6 Français sur 10 considèrent que les industriels ne font pas suffisamment d’efforts dans la conception d’emballages durables ou alors les Français ignorent les efforts réalisés (source : sondage IFOP mai 2020 pour all4pack).
Cette tendance dépasse largement les frontières françaises et se retrouve partout en Europe, en particulier dans les pays nordiques. Même dans le reste du globe, les innovations sont nombreuses. Par exemple, citons cette chilienne qui développe un bioplastique à base d’algues marines ou cette italienne qui travaille sur des emballages alimentaires 100% biodégradables conçus avec des restes des fruits et légumes, des bactéries et des levures.
Tendance de l’emballage N°2 : la sécurité
Un emballage durable mais protecteur ! Il est essentiel que l’emballage conserve sa vocation première de protection en évitant les contaminations et en permettant une meilleure conservation des aliments notamment.
Un sondage réalisé en pleine crise sanitaire de COVID-19 apporte des informations intéressantes : 85 % des Français considèrent l’emballage globalement utile et 40 % déclarent acheter depuis la pandémie davantage de produits avec emballage. Cela confirme l’importance de la sécurité apportée par les emballages (source : sondage IFOP précité).
Les emballages intelligents offrent des informations sur l’état de conservation, la température et permettent de détecter des incidents.
La récente crise sanitaire mondiale montre à quel point nous sommes tous impliqués par la sécurité, particulièrement dans le secteur alimentaire.
Tendance de l’emballage N°3 : l’utilité
Pourquoi un emballage ne devrait servir qu’une fois ? Une des grandes tendances consiste à transformer l’emballage en un autre objet, lui offrant une seconde utilité. Par exemple, un carton de pizza se transforme en rétroprojecteur ou un emballage de chemise devient un cintre ou encore une boîte à chaussures devient un masque ou un jouet pour enfant.
L’emballage doit également s’adapter aux nouveaux modes de vie. Par exemple, l’essor du vélo dans les grandes villes a conduit un célèbre fast-food à proposer un packaging qui permet d’accrocher son menu au guidon et ainsi le transporter facilement.
L’utilité consiste aussi à faciliter la vie du consommateur en proposant des packaging souples, plus faciles à transporter, plus faciles à ouvrir et à refermer et plus faciles à stocker.
Tendance de l’emballage N°4 : la transparence
L’emballage connecté ou emballage intelligent se développe dans le monde entier. Cela offre aussi aux consommateurs des informations complètes sur les conditions de fabrication du produit et sa traçabilité. Le succès des applications comme Yuka en France ou Smart Label aux États-Unis confirme cet engouement pour tout savoir d’un produit grâce à son smartphone.
La transparence est requise chez les fabricants : le consommateur engagé veut tout connaître des produits qu’il achète, non seulement les ingrédients ou les matières premières mais également le pays de fabrication, la chaîne logistique, l’emballage, la distribution, les conditions de recyclage, la marque.
L’emballage intelligent permet également aux entreprises de récolter des données et à terme de pouvoir individualiser les offres. En passant son smartphone sur l’emballage alimentaire, demain, nous aurons des idées de recettes de cuisine ou nous aurons accès à une vidéo montrant la fabrication.
Tendance de l’emballage N°5 : l’authenticité
Enfin, dernière grande tendance relevée ces dernières années, le goût du vrai, du local, du fait-main. Ainsi, une nostalgie doublée d’une volonté d’affirmation d’une identité locale ou nationale conduisent à des emballages traditionnels.
Des exemples venus du Japon, de Norvège ou du Royaume-uni affirment une volonté de retour à des gestes ancestraux, à des traditions, à un savoir-faire que l’on croyait perdu.
En conclusion, la technologie et l’innovation doivent se mettre au service de la transparence et de la durabilité. Chez Flexico, nous concevons des emballages refermables innovants, éco-conçus et durables. Le sachet Minigrip, qui existe depuis plus de 60 ans, montre encore que l’innovation est toujours possible, sans augmenter les coûts ! Avec Minigrip Biosourcé, nous proposons un emballage mono-matière, recyclable, réutilisable et fabriqué à partir d’une matière naturelle renouvelable, le plaçant au coeur du cercle vertueux des principes de l’économie circulaire.
La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire a été adoptée définitivement le 10 février 2020. Concernant l’aspect gaspillage, le texte se veut proactif sur tous les fronts : le tri, le recyclage, la réparation, la consigne… Quelles sont concrètement les mesures prévues et à quelles échéances ? Réponses dans cet article.
La loi anti-gaspillage va faire le tri dans les déchets
D’après l’éco-organisme Citeo, le taux de recyclage en France a atteint 70 % en 2018. De fortes disparités existent cependant selon les matériaux. Par exemple, alors que l’acier est intégralement recyclé, le plastique ne l’est qu’à hauteur de 26,5 %. Or, la problématique liée aux déchets plastique qui finissent dans la nature est devenue l’une des priorités. C’est pour cela notamment que le gouvernement français a intégré dans la loi anti-gaspillage l’objectif de tendre vers 100 % de plastique recyclé en 2025.
Pour atteindre ce but ambitieux, plusieurs mesures ont été intégrées au texte de loi. Tout d’abord, le tri des déchets sera généralisé pour « tout producteur ou détenteur de déchets ». Par exemple, les métaux, verres, plastiques, papiers/cartons, textiles et bois pourront être jetés dans des bacs spécifiques dans les grandes surfaces. De cette manière, les consommateurs pourront se débarrasser des emballages dès leur passage en caisse, en 2025 au plus tard.
Par ailleurs, les règles de tri des déchets dans les communes doivent être uniformisées. Le recours à l’affichage permettra aux citoyens de disposer d’une information claire quant à ces règles. Enfin, les emballages devront indiquer de façon détaillée, le 1er janvier 2022 au plus tard, les consignes de tri qui s’appliquent pour chacun de leurs composants.
Le recyclage comme objectif prioritaire de la loi relative à la lutte contre le gaspillage
Trier c’est bien, mais l’objectif est de recycler tout ce qui est trié. Pour cela, les metteurs en marché ont l’obligation de concevoir des plastiques recyclables dès 2022, sous peine d’amende. De plus, deux objectifs progressifs de recyclage des bouteilles plastique à usage alimentaire sont définis :
77 % en 2025 ;
90 % en 2029.
Afin d’appuyer la nécessité d’améliorer la performance du tri, des campagnes de sensibilisation seront mises en œuvre par les éco-organismes. Elles porteront sur le caractère recyclable des produits mis sur le marché.
Enfin, en vue de soutenir le recyclage, il est nécessaire de trouver des débouchés aux produits recyclés. À cette fin, la loi sur l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage prévoit l’obligation d’incorporer des matériaux recyclés dans certains produits. Ceux-ci seront définis précisément après des études d’impact sur la santé et l’environnement.
Lutter contre le gaspillage en réparant ce qui peut l’être
Il est primordial de produire moins de déchets. Dans ce but, la réparation des produits contenant des pièces détachées constitue une excellente solution. La loi anti-gaspillage intègre donc plusieurs mesures en ce sens.
La première d’entre elles vise les producteurs d’équipements électriques et électroniques. Ils devront en 2024, au plus tard, communiquer l’indice de réparabilité de leurs produits. Cette information sera assortie de la durée de disponibilité des pièces détachées. Les consommateurs seront alors à même de les comparer, en leur âme et conscience.
Ces pièces détachées pourront être neuves ou substituées par des pièces issues de l’économie circulaire. Le but recherché est, outre la diminution des coûts pour le consommateur, la réduction de la production de déchets.
Par ailleurs, l’incitation à réparer est appuyée par des mesures concernant la garantie légale. Désormais, toute réparation durant la période de garantie induira en effet automatiquement une prorogation de cette dernière de six mois complémentaires. Par ailleurs, si la réparation n’est pas possible ou si elle n’est pas opérée par le vendeur, le consommateur peut exiger un remplacement du produit. Dans ce cas, la garantie légale repart de zéro.
Enfin, le producteur d’un bien n’a pas le droit de s’opposer à sa réparabilité ou son reconditionnement, de quelque manière que ce soit.
La consigne comme alternative au recyclage pour éviter le gaspillage
Consigne pour réemploi, consigne pour recyclage ? Ces deux solutions ont été longuement débattues dans les médias ces derniers mois. Le texte de loi laisse la porte ouverte en demandant à l’ADEME d’évaluer annuellement les performances de recyclage, notamment des bouteilles en plastique. Puis, en 2023, si les objectifs ne sont pas atteints, le Gouvernement mettra en place un système de consigne pour réemploi et/ou recyclage.
Pour rappel, la consigne pour réemploi consiste à rapporter une bouteille usagée dans un point de collecte, contre une potentielle rétribution monétaire. Ensuite, cette bouteille est lavée puis réutilisée. La consigne pour recyclage, quant à elle, consiste à faire payer aux consommateurs une écotaxe pour toute bouteille en plastique achetée. Cette taxe leur sera rétribuée s’ils rapportent ladite bouteille dans des points de collecte spécialement prévus à cet effet. Elle sera enfin recyclée.
La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire promet de révolutionner le système français, tant en termes de production que de gestion des déchets. L’objectif avoué est de bannir le plastique à usage unique et de mettre le recyclage et le réemploi au premier plan pour tous les matériaux. L’ambition est là, certaines solutions existent déjà et d’autres les recherches restent en cours et avancent … Il ne reste qu’à appliquer et attendre les résultats !
Le recyclage des emballages plastique est une composante forte de la réduction des déchets. Intégrer du plastique recyclé dans des nouveaux emballages est en effet une pratique courante. Pourtant, les enjeux listés par le Conseil national de l’emballage sont nombreux et posent un certain nombre de limites.
Enjeu n°1 : veiller à la disponibilité de la ressource
Du plastique, on en produit. Par millions de tonnes chaque année. Pourtant, en abordant le sujet de l’usage de matières recyclées, on se heurte systématiquement à la question de la disponibilité de la ressource. Cela peut prêter à sourire mais la problématique est réelle.
En effet, recycler du plastique est une chose. Le recycler en respectant le cahier des charges qu’impose l’usage de matière recyclée dans un emballage en est une autre. C’est là que le bât blesse, car ces exigences regroupent à la fois :
le respect de la qualité de la matière ;
la réglementation en termes de contact alimentaire ;
la traçabilité des matériaux recyclés ;
l’équilibre économique entre l’offre et la demande ;
les investissements à consentir dans les unités de recyclage.
La problématique de la qualité de la matière plastique recyclée
En prenant le cas du polystyrène (PS), la technique actuelle de recyclage est mécanique. Elle ne permet pas d’atteindre un niveau de qualité intrinsèque suffisant pour être employé dans les emballages à contact alimentaire. Des technologies basées sur la chimie sont en cours de développement. Si elles parviennent au stade industriel, le PS recyclé devrait alors trouver davantage de débouchés.
La réglementation relative au contact alimentaire
Pour l’heure, seul le règlement européen n°1935/2004 du 27 octobre 2004 fixe des règles concernant l’aptitude des matériaux à entrer en contact avec les denrées alimentaires. Les acteurs du recyclage devront cependant être réactifs en cas d’évolutions dans les textes de loi.
La traçabilité des matériaux recyclés
Comment savoir d’où vient le plastique recyclé intégré dans un emballage ? Comment être sûr qu’il est exempt de toute forme de produit chimique interdit ? Lever ce frein, techniquement et réglementairement, est un préalable indispensable. Pour le moment, même si ce point est encore flou, il est possible de se baser sur la norme européenne EN 15343:2007, qui fixe un certain nombre d’exigences quant à la traçabilité des matériaux recyclés présents dans un nouvel emballage. Notamment, une série de contrôles est préconisée, portant sur :
la quantité et la qualité des matériaux recyclés intégrés dans l’emballage ;
la qualité du process de recyclage ;
la qualité de l’emballage issu de la chaîne.
Une certification, par exemple délivrée par l’organisme EuCertPlast, permet de rassurer le consommateur quant au respect des exigences de cette norme.
L’équilibre économique entre l’offre et la demande de matière recyclée
Aujourd’hui, une tonne de plastique recyclé n’est pas compétitive par rapport à la même quantité de plastique « vierge ». Même si le coût technologique peut baisser avec des volumes plus importants, la tension entre l’offre de matière recyclée et la demande pourrait déséquilibrer l’économie du secteur. En effet, il est inutile de recycler du plastique si les débouchés ne sont pas assurés. A contrario, si le besoin en matériaux recyclés dépasse la quantité disponible, la production en pâtira. Il faut donc activer certains leviers fiscaux pour obtenir une balance favorable au plastique recyclé.
C’est justement l’objectif du dispositif de soutien Orplast, pour « Objectif Recyclage Plastiques », lancé par l’ADEME en 2016. Sous forme d’appels à projets, il permet d’une part de subventionner l’apport de matières plastiques recyclées en faveur des producteurs de matériaux à base de plastique recyclé. D’autre part, il finance la recherche et le développement en vue de mettre au point des méthodes plus performantes d’intégration de plastique recyclé dans les nouveaux matériaux. Un nouvel appel à projets, doté d’une enveloppe de 15 à 30 millions d’euros a été annoncé par le gouvernement le 5 juin 2020.
Investir dans les unités de recyclage
Afin de suivre les évolutions réglementaires, les techniques de recyclage vont devoir progresser. Cela permettra l’intégration d’un taux plus élevé de plastique recyclé dans les emballages. Des investissements devront donc être consentis à la hauteur des exigences.
Enjeu n°2 : protéger la santé des consommateurs
Les médicaments, la nourriture ou la boisson sont autant d’exemples pour lesquels est attendu un emballage sans risque pour la santé des consommateurs. Or, comment s’assurer de l’absence de contamination des matières plastique ? Le plastique à recycler doit être sain, ou à défaut il doit l’être après recyclage. Cela suppose des techniques de lavage et de décontamination parfaitement au point. Des contrôles permettent ensuite de vérifier la conformité vis-à-vis de la réglementation. À l’heure actuelle, ces technologies ne sont pas encore vraiment accessibles, tout du moins à un coût économiquement acceptable.
Enjeu n°3 : l’engagement des parties prenantes
Quand bien même ces technologies seraient au point et rentables, l’approbation et la confiance du public seraient difficiles à obtenir. Les metteurs en marché devront, à un moment donné, affronter la peur des consommateurs. Il leur faudra mettre en place une transparence sans faille pour ne pas mettre leur image en péril et éviter tout scandale.
Enjeu n°4 : anticiper et suivre les évolutions réglementaires
Qu’elle interdise, qu’elle oblige ou qu’elle fournisse une feuille de route, la réglementation nationale ou européenne évolue vite. Il faut donc être prêt à y faire face. Ne pas se contenter de suivre les lois européennes et française est le maître mot. En effet, il faut garder un œil sur ce qui se passe en dehors de nos frontières. Parfois, les bonnes idées viennent d’ailleurs. Aussi est-il aisé de prédire qu’une évolution favorable des règles à l’étranger puisse être vue comme une opportunité dans nos contrées. S’y préparer, anticiper, peut donc constituer un avantage concurrentiel. Le Royaume-Uni par exemple envisage de taxer les emballages en plastique qui n’incluraient pas un minimum de 30 % de matière recyclée, à l’horizon 2022.
Enjeu n°5 : l’acceptation par les consommateurs
Selon une étude Citeo de 2018, plus de 90 % des consommateurs voient d’un bon œil l’incorporation de matières recyclées dans les emballages. Cela tombe bien car, pour l’heure, plus de 50 % du polyéthylène recyclé est intégré à la fabrication de bouteilles.
Concernant les autres types de plastique, le compte n’y est pas à cause des enjeux vus précédemment. Seul l’avenir nous dira si tous les obstacles auront pu être franchis et si l’incorporation de plastique recyclé dans les emballages deviendra la norme.
Elle a fait l’actualité des derniers mois, surtout du côté des plus « écolo » qui lui reprochent un côté trop passif. Il n’empêche, elle a le mérite d’exister et de prendre à bras-le-corps une problématique de plus en plus prégnante. Elle, c’est la nouvelle loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, promulguée définitivement le 10 février 2020.
Justement, quelles sont les mesures à venir pour lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Les mesures générales portant sur les emballages plastique et le gaspillage alimentaire
La loi sur l’économie circulaire fixe plusieurs objectifs, tant chiffrés que datés. D’une part, ils visent à limiter l’utilisation d’emballages en plastique à usage unique. Ainsi, le gouvernement ambitionne :
d’atteindre un taux de recyclage des plastiques de 100 % en 2025 ;
d’interdire complètement la commercialisation des emballages plastique à usage unique en 2040.
Pour y parvenir, des jalons sont prévus chaque année jusqu’en 2025. Ils porteront notamment sur l’interdiction progressive des différents produits contenant du plastique à usage unique. Au-delà, de nouvelles étapes seront instaurées tous les cinq ans, jusqu’en 2040.
D’autre part, les objectifs portent sur le gaspillage alimentaire. Pour cela, un objectif de réduction de 50 % par rapport au niveau de 2015 a été inscrit dans le texte. Deux principaux domaines sont concernés, chacun ayant son délai d’application propre :
la distribution alimentaire et la restauration collective devront atteindre cet objectif en 2025 ;
la consommation, la production, la transformation et la restauration commerciale ont un délai plus long allant jusqu’à 2030.
Enfin, en vue d’accompagner ces mesures, d’autres plans d’actions sont prévus. Ils créent un lien direct entre les emballages plastique et le gaspillage alimentaire. Les deux plus importants concernent la vente en vrac et la vente en lots, qui seront détaillés par la suite.
La vente en lots : ennemie de la réduction des emballages et de la lutte contre le gaspillage alimentaire
Qui n’a jamais vu des fruits ou autres légumes sur leur étal soigneusement entourés d’un film plastique, seuls ou en lots ? Ce format facilite l’acte d’achat et/ou contribue à la protection du produit mais présente plusieurs inconvénients incompatibles avec le mode de pensée actuel.
Tout d’abord, les films plastique ne sont actuellement pas recyclables dans la majorité des départements français. Seuls les territoires ayant mis en place l’extension des consignes de tri portant sur le plastique offrent pour le moment cette possibilité. Or, à la mi-2019, cette mesure ne concernaient que 24 millions de Français, selon l’éco-organisme Citeo. Par ailleurs, même si 88 % des Français triaient leurs déchets en 2018, seuls 48 % d’entre eux le faisaient systématiquement. Au final, relativement peu de films plastiques sont susceptibles d’être recyclés. L’impact environnemental de ces fruits et légumes emballés n’est donc pas anodin.
De plus, l’achat en lots favorise le gaspillage alimentaire. Les consommateurs ont alors tendance à surestimer leurs besoins réels. Ils achètent donc un lot tout en sachant qu’ils n’ont pas besoin d’une telle quantité. La conséquence est qu’ils risquent de ne pas consommer une partie de ce lot, ce qui constitue une part non négligeable du gaspillage alimentaire. Pour preuve, le Ministère de la Transition écologique et solidaire annonce sur son site internet que 7 kg de déchets alimentaires non consommés et encore emballés sont jetés par personne et par an.
Pour faire baisser significativement ce chiffre, le gouvernement a décidé d’interdire le conditionnement contenant du plastique autour des fruits et légumes. Ainsi, au 1er janvier 2022, seuls les lots supérieurs à 1,5 kg, ainsi que les produits trop fragiles pour être vendus en vrac, pourront être enveloppés dans un emballage contenant du plastique.
Les avantages de la vente en vrac tels que prévus dans la loi sur le gaspillage alimentaire
Un effort devra également être consenti par les commerçants et les citoyens en termes de vente en vrac. Cette pratique déjà bien appliquée chez les partisans du « zéro déchet » va devenir dans quelques années beaucoup plus courante au sein des foyers.
Dans ce but, la loi sur le gaspillage alimentaire favorise la vente en vrac. Pour cela, plusieurs mesures sont proposées. Notamment, les commerces de vente au détail de plus de 400 m2 proposant des produits en vrac sont tenus de mettre à la disposition des consommateurs des contenants réutilisables adaptés. Ils doivent être propres et se substituer aux emballages à usage unique. Par ailleurs, le consommateur est en droit d’apporter son propre contenant, à condition qu’il soit adapté et propre. Un affichage explicitant ces critères, le commerçant est en droit de refuser l’emballage fourni par le consommateur s’il ne les respecte pas.
Acheter en vrac permet le plus souvent de n’acheter que le strict nécessaire. Ainsi, cette nouvelle habitude de consommation permettra de réduire le gaspillage alimentaire. Enfin, cela permettra de limiter drastiquement la quantité d’emballages plastique à usage unique mis sur le marché.
L’économie circulaire est une des solutions pour lutter contre le changement climatique. Adoptée en France début 2020, une loi définit les grandes étapes pour changer nos pratiques et adopter le cercle vertueux de l’économie circulaire. C’est une des clés pour lutter contre l’épuisement des ressources et la fin de la biodiversité.
Les objectifs sont nombreux : minimiser le gaspillage, créer des produits durables, repenser tout l’écosystème de fabrication, depuis l’éco-conception des produits jusqu’à leurs emballages. Face à cela, de nombreuses idées reçues sur l’économie circulaire persistent. Elles indiquent que le changement de culture, du producteur au consommateur, nécessite de la pédagogie et des informations vérifiées et claires. Voici quelques exemples d’idées reçues :
L’économie circulaire coûte cher
Encore de nouvelles contraintes réglementaires imposées par l’Europe ! Certains industriels y voient exclusivement une hausse de leurs coûts. Pourtant, c’est la raréfaction des matières premières qui entraîne le plus souvent une augmentation des prix. Surtout quand elles sont extraites ou fabriquées de l’autre côté du globe, avec des coûts de transport importants.
A l’inverse, anticiper les futures obligations légales est un levier d’innovation pour les services de Recherche & Développement. Entrer dans le cycle des 4R (réduire, recycler, recréer, réutiliser) permet d’exploiter à nouveau, voire à l’infini, des matières de base et donc de diminuer ses coûts de fabrication.
Autre avantage, et non des moindres, l’économie circulaire permet une fabrication française et locale. Le recyclage peut être internalisé ou réalisé à proximité. Cela coûte moins cher que d’envoyer des tonnes de déchets dans des pays lointains.
A moyen terme, les investissements nécessaires sont vite rentabilisés. Le plus important est de changer les mentalités, de transformer une contrainte en opportunité. L’image de l’entreprise en sort renforcée ! L’adoption de pratiques tirées de l’économie circulaire devient un élément différenciant pour l’entreprise. Les consommateurs exigeants sont de plus en plus attentifs à des changements profonds plutôt qu’à des effets d’annonce.
Chez Flexico, nous pensons que le respect de la planète va de pair avec une cohérence économique et un respect des consommateurs. Nous innovons et mettons une technologie de pointe au service d’une éco-conception de l’emballage, tout en maîtrisant les coûts.
L’économie circulaire n’offre pas toute la sécurité nécessaire
Les scandales agroalimentaires, les perturbateurs endocriniens, les conséquences liées au glyphosate ont généré une méfiance des consommateurs. Ils veulent retrouver le goût de l’authentique, du sain et du sûr.
Dans un monde où l’information, avérée ou non, circule vite, la pédagogie est essentielle.
Prenons l’exemple de l’emballage alimentaire. La première obligation est de garantir la parfaite sécurité des consommateurs. En utilisant plusieurs fois des emballages en verre ou en carton, peut-on assurer une hygiène parfaite ? Cela fonctionne pour certains produits mais ne saurait devenir la règle pour tout type d’aliments. Il faut donc innover, réduire les sur-emballages non indispensables, tout en assurant une parfaite maîtrise de la sécurité et éviter toute contamination extérieure !
Lors de la pandémie de Covid-19, de nombreux commerçants ont refusé que leurs clients apportent leurs propres emballages pour les aliments proposés en vrac. Ainsi, dès qu’une crise sanitaire pointe à l’horizon, les vertus de l’emballage unique sont mises en avant !
Si le plastique souffre d’une image moins verte que le papier, le verre ou le carton, c’est surtout en raison d’une mauvaise information sur les nouveaux emballages existants. Peu de secteurs offrent autant d’innovation pour apporter à la fois la sécurité alimentaire et les vertus du recyclage.
Chez Flexico, nous innovons pour assurer la sécurité de tous : les enfants, avec nos sachets Safegrip impossibles à ouvrir rapidement par les petites mains ; tous les consommateurs avec des emballages sans bisphénol A. Nous nous inscrivons dans l’économie circulaire également avec l’initiative SAVE FOOD pour lutter contre le gaspillage alimentaire qui représente ⅓ des aliments produits pour la consommation humaine. C’est aussi un élément clé de l’économie circulaire !
L’économie circulaire ne sert à rien
Les détracteurs du changement climatique et les fervents défenseurs d’une décroissance se rejoignent sur un point : toute mesure proposée est inutile car soit elle n’est pas nécessaire, soit elle est insuffisante ou arrive trop tardivement. Entre climato-sceptiques et écolo-pessimistes, les pragmatiques, les “faiseurs” ont du mal à se faire entendre.
Dédiés aux consommateurs bobos ou aux entreprises adeptes du greenwashing, l’économie circulaire ne servirait-elle finalement à rien ?
Prenons l’exemple du tri sélectif : seul un français sur deux trie systématiquement, ce qui n’empêche pas le recyclage des emballages (70 % en 2018) et du papier (59 %) de progresser. C’est 1.6 million de tonnes de CO2 évitées, soit l’équivalent de 780 000 voitures en circulation pendant un an ! (source : CITEO) Comment peut-on dire que cela ne sert à rien ?
Dans notre monde de data, chaque petit pas, chaque avancée peut être mesurée, sur le court terme comme sur le long terme. Mais il faut réussir à faire entendre la voie du changement, les avancées quotidiennes et l’innovation. Les clients les plus exigeants, les plus conscients de l’impact de leur consommation, cherchent des informations claires et précises sur le cycle de vie du produit, les démarches des entreprises pour limiter leur impact environnemental et pour s’inscrire dans le cercle vertueux de l’économie circulaire.
Pour ces consommateurs comme pour les détracteurs de l’économie circulaire, il est nécessaire de mesurer et de partager les données sur les résultats.
Chez Flexico, nous innovons pour offrir à nos clients des emballages fabriqués en France, recyclables, sûrs, et nous mesurons les impacts en terme de coûts, d’image et de résultats auprès de nos clients.
Le verre, le papier et le plastique figurent parmi les matériaux d’emballages les plus utilisés dans notre quotidien. Au cours de leur vie, ils passent plusieurs fois entre les mains des consommateurs : de l’achat, au stockage, en passant par la consommation puis enfin le tri. Que sait-on réellement sur eux ? Quels sont leurs procédés de fabrication ? Comment sont-ils recyclés ? On vous dit tout dans cet article.
Le verre : de la fabrication au recyclage, le perpétuel recommencement
Selon le site futura-sciences.com, le verre est utilisé par l’homme depuis environ cinq millénaires. Les quatre grandes étapes de sa fabrication ont pourtant peu évolué. Malgré tout, une nouvelle phase est apparue depuis quelques années : le recyclage.
Tout commence par la silice contenue dans le sable. Il est fondu à environ 1500°C après avoir été mélangé à des fondants tels que la chaux, la potasse ou la soude. Dans cette mixture sont ajoutés de l’eau et des morceaux de verre recyclés.
Le verre ainsi obtenu est transformé à chaud, jusqu’à ce qu’il prenne la forme désirée. Son refroidissement lui permet de garder cette forme tout au long de sa vie. Sa résistance peut être améliorée par deux procédés complémentaires : le traitement thermique et la trempe.
Enfin vient l’étape de recyclage, à condition qu’une fois arrivé au stade de déchet, son tri soit bien effectué. Le verre est un matériau recyclable à l’infini. De plus, il fond à des températures moindres que la silice, ce qui fait que cette dernière étape de sa vie est plus économique et donc écologique. La seule limite est que la production de verre « neuf » nécessite a minima 20 % de verre recyclé. L’objectif actuel en France, est de tendre vers 100 % de verre recyclé d’ici 2025. Par ailleurs ce chiffre atteignait 78 % en 2017, selon l’ADEME.
Le papier et ses cinq vies
Qui dit papier dit bois, et plus précisément fibres de bois. On parle également de fibres vierges. Autrefois, le bois était issu de déchets de scierie, mais la demande mondiale a fortement augmenté.
La pâte à papier en est issue après traitement chimique ou mécanique, puis mélangée à de l’eau voire à du papier recyclé. Ensuite, le papier est blanchi, là encore grâce à un procédé basé sur la chimie. Enfin, les feuilles sont formées après ajout de plusieurs composants, selon les propriétés souhaitées.
Une fois utilisé et trié, le papier en tant que déchet peut être recyclé. L’avantage principal est de pouvoir être réinjecté dans la fabrication de papier « neuf », le tout pour un coût écologique bien moindre. D’après Citeo, la consommation d’énergie et d’eau nécessaire à la fabrication du papier est en effet trois fois moindre avec du papier recyclé qu’avec des fibres vierges.
Actuellement, selon des chiffres de Citeo, trois millions de tonnes de papiers sont commercialisées chaque année. Le taux de recyclage en France atteint par ailleurs 59 %. 70 % des papiers recyclés redeviennent des papiers et, 20 % des emballages en carton. Au final en moyenne, les nouveaux papiers intègrent environ 40 % de fibres recyclées. Il a ainsi été calculé qu’un papier peut ainsi être recyclé cinq fois en moyenne, en considérant tous ces mélanges.
Fabriqué puis recyclé, les secrets du plastique
Majoritairement issu du pétrole, le plastique connaît un procédé de fabrication en quatre étapes, avant son éventuel recyclage en fin de vie. Des alternatives au pétrole, utilisant la cellulose, l’amidon ou le gaz naturel existent, mais elles restent marginales.
Ainsi, selon le site futura-sciences.com, tout commence à partir du naphta, un liquide issu du pétrole, préalablement craqué. Cela signifie qu’il est chauffé à 800°C puis refroidi brutalement jusqu’à 400°C. Ensuite vient l’étape de polymérisation, c’est-à-dire que les molécules obtenues se lient entre elles afin de former des chaînes de plastique. Ce dernier se présente alors sous la forme de poudre, de granulés ou de liquide.
Suivant diverses techniques de moulage, extrusion, injection ou thermoformage, ces poudres, granulés ou liquides prennent la forme du produit ou de l’emballage souhaité. Des colorants et autres additifs leur confèrent par ailleurs toutes sortes de propriétés selon l’usage auquel ils sont destinés.
Une fois en fin de vie, la plupart des plastiques peuvent être recyclés. Cela dépend des consignes de tri en vigueur dans les communes. Après des cycles de prélavage et de tri, ils sont broyés en paillettes. De nouvelles étapes de lavage, rinçage, essorage, séchage, tamisage interviennent avant que les paillettes deviennent des granulés. Ces derniers sont ensuite intégrés dans le cycle de production de nouveaux plastiques.
En fonction de la nature du plastique, la filière est différente et les débouchés variés. Selon des chiffres publiés en décembre 2019 par Citeo, 26,5 % des emballages plastique sont aujourd’hui recyclés. Ce chiffre grimpe à près de 60 % en s’intéressant uniquement aux bouteilles et autres flacons. L’extension des consignes de tri d’ici 2022 devrait permettre d’optimiser cette performance.
Le plastique ne peut pas être recyclé indéfiniment mais un bon tri et un bon recyclage permettent d’augmenter le nombre de cycles qu’il peut subir. Sa réintégration dans de nouveaux produits et emballages plastique dépend également de la nature de ces derniers. S’il y a contact alimentaire, les règles seront en effet beaucoup plus strictes. Enfin, certains plastiques ne sont ni compatibles avec un contact alimentaire, ni recyclables.